Bienvenue dans la dernière newsletter Crypto for Advisors pour 2023. Merci à tous les contributeurs qui ont partagé leurs connaissances et leurs conseils pour les conseillers cette année.

Nous terminons l'année avec Kunal Bhasin , co-responsable de la pratique des actifs cryptographiques et de la blockchain de KPMG Canada , démystifiant de nombreux mythes sur le Bitcoin .

Je souhaite à tous une bonne année. Tous les signes indiquent une année 2024 passionnante dans le domaine de la cryptographie.

Bonne lecture.

-SM _

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Alors que nous entamions l'année 2023, le monde de la cryptographie était toujours aux prises avec les retombées de la débâcle de FTX et de l'effondrement de Terra LUNA en 2022. Ces événements ont catalysé une contagion dans l'industrie, entraînant une perte de confiance importante, des problèmes de liquidité et une instabilité du marché. Malgré ces défis, le prix du Bitcoin a fait preuve d'une résilience remarquable, en hausse d'environ 150 % depuis le début de l'année au cours de la dernière semaine de 2023, selon les graphiques CoinDesk - Croissance du Bitcoin depuis le 26 décembre 2023. Cette croissance souligne la robustesse et le potentiel des actifs numériques, même face à adversité.

Cependant, malgré cette croissance et cette résilience, plusieurs mythes continuent de tourmenter l’écosystème des actifs numériques. Ces idées fausses sont souvent alimentées par un manque de compréhension, des perceptions biaisées et des stéréotypes persistants. Alors que nous constatons un intérêt accru de la part des investisseurs et la possibilité imminente d’un ETF spot Bitcoin aux États-Unis, il est impératif que les conseillers financiers fournissent des réponses éclairées et impartiales à ces mythes. Bien que je ne puisse pas couvrir tous les mythes dans cet article, j'aborderai le plus ONE concernant le Bitcoin , à savoir que le Bitcoin est principalement utilisé pour des activités illégales et le blanchiment d'argent.

Aux débuts du bitcoin, un petit groupe visionnaire d’individus et d’organisations a reconnu son potentiel et la technologie révolutionnaire qui le sous-tend. À mesure que le Bitcoin était de plus en plus adopté et que sa valeur augmentait, il a inévitablement attiré l'attention des criminels, conduisant à son utilisation dans des activités illicites, notamment le tristement célèbre marché du darknet Silk Road, qui représentait près de 20 % de l'activité économique totale du Bitcoin à son apogée en 2013. De plus, le Bitcoin est devenu la monnaie privilégiée pour les attaques de ransomwares. Ces évolutions ont contribué à la réputation du Bitcoin comme « monnaie criminelle », une perception qui persiste encore aujourd’hui.

À un niveau élevé, la lutte contre la criminalité financière et le blanchiment d'argent repose sur trois piliers clés : l'infrastructure technologique, la réglementation et l'application de la loi. Les mauvais acteurs sont toujours à la recherche de nouvelles voies lorsqu’un ou plusieurs de ces piliers manquent ou n’ont pas encore évolué.

Compte tenu de ce qui précède, il est important de noter que l'adoption précoce du Bitcoin par les utilisateurs illicites n'était pas due à la prétendue nature introuvable et anonyme de la technologie Bitcoin , mais plutôt au manque d'infrastructures sophistiquées de renseignement et d'analyse cryptographiques, ainsi qu'à l'absence de réglementations applicables au niveau du marché. temps. Contrairement à la croyance populaire, le Bitcoin est pseudonyme et non anonyme.

Avec la monnaie fiduciaire , trois piliers ont évolué au fil des décennies avec l'adoption généralisée d'Internet et continuent d'évoluer jusqu'à aujourd'hui avec des exigences de conformité renforcées pour capturer l'évolution du paysage des menaces. Cependant, la mise en place de ces trois piliers ne garantit T la prévention et la détection de toutes les activités illicites. En fait, selon un rapport de 2022 du département américain du Trésor , les principales faiblesses du régime réglementaire américain de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme (AML/CTF) incluent le manque d'accès en temps opportun aux informations sur les bénéficiaires effectifs des entités juridiques. et le manque de transparence dans les transactions immobilières non financées, et l'utilisation d'actifs virtuels pour le blanchiment d'argent reste bien inférieure à celle de la monnaie fiduciaire et des méthodes plus traditionnelles. S'attendre à ce qu'une technologie émergente et les utilisateurs aient compris tous les piliers dès le départ n'est T raisonnable. Décomposons maintenant ces piliers du Bitcoin tel qu'il se présente aujourd'hui :

Infrastructure technologique

Depuis 2014, des efforts importants ont été déployés pour développer et mettre en œuvre une infrastructure permettant de prévenir, détecter et enquêter sur les transactions Bitcoin et autres cryptomonnaies. Aujourd'hui, il existe de nombreux outils disponibles pour les institutions financières, les régulateurs, les forces de l'ordre et les fournisseurs de services d'actifs virtuels (VASP) qui permettent aux techniques et outils avancés de suivre et d'analyser les transactions Bitcoin et Crypto, conduisant à l'identification et à l'arrestation de criminels dans divers cas. Le niveau de traçabilité du Bitcoin est en réalité plus élevé que dans de nombreux autres systèmes financiers, notamment en espèces, où les transactions peuvent être beaucoup plus opaques.

Bien que des améliorations soient en cours pour permettre des techniques avancées pour les activités de cryptographie en dehors du Bitcoin, telles que les pièces de confidentialité, les pièces stables et DeFi, celles-ci sont déjà assez matures pour la surveillance des transactions et le reporting des institutions de cryptographie.

Règlements

L’idée selon laquelle le Bitcoin et d’autres actifs cryptographiques ne sont pas réglementés est une idée fausse majeure. C'est un fait connu que les réglementations suivent l'innovation, car les régulateurs doivent se soumettre à un processus administratif complet pour comprendre l'impact et réglementer en conséquence. En fait, les États-Unis ont été ONEun des premiers pays à soumettre les échanges cryptographiques à des exigences d'enregistrement, de déclaration et de tenue de registres à des fins de LBC/FT lorsque le FinCEN les a classés comme entreprises de services monétaires (MSB) en 2013. De nombreux autres pays, dont le Japon et la Corée du Sud. , a emboîté le pas lors du boom de l'offre initiale de pièces de monnaie (ICO) en 2017/2018. En 2019, le Groupe d'action financière (GAFI) a publié des orientations complètes qui soulignent la nécessité pour les pays, les VASP et les autres entités impliquées dans les activités d'actifs cryptographiques, de comprendre les risques LBC/FT associés à leurs activités et prendre les mesures d’atténuation appropriées pour y faire face. Depuis, ceux-ci ont été périodiquement mis à jour.

À l’heure actuelle, 83 % des pays du G20 et des principaux centres financiersont adopté ou sont en train d’élaborer des lois nationales sur la cryptographie . Une distinction importante à noter dans le monde du Bitcoin est que, même si la réglementation comporte une composante réactive, il existe également un effort proactif important pour comprendre et réglementer cette technologie en évolution rapide.

Forces de l'ordre

Entre 2013 et 2023, environ 8,496 milliards de dollars en crypto et fiat ont été saisis à la suite de mesures policières, et de nombreux acteurs malveillants qui ont permis cette saisie ont été inculpés selon le rapport Chainalysis Myth-Busting (2023) . Nous avons également assisté à un certain nombre de mesures coercitives à l'échelle mondiale pour non-conformité aux réglementations AML/CTF – la plus récente étant le règlement Binance d'une valeur de plus de 4 milliards de dollars. La collaboration mondiale entre les organismes d'application de la loi et les partenariats public-privé permet d'identifier et d'enquêter sur la criminalité financière de manière beaucoup plus efficace, compte tenu de la technologie sous-jacente et des caractéristiques uniques du Bitcoin.

Dans l’ensemble, ce qu’il faut retenir, c’est qu’avec chaque progrès technologique, il existe une période d’adaptation au cours de laquelle les avantages sont exploités et les risques sont atténués grâce à de nouvelles réglementations, à une infrastructure technologique améliorée et à des mesures d’application de la loi. Dans le cas du Bitcoin, cela se produit à un rythme sans précédent et les acteurs illicites se rendent compte que le Bitcoin n'est pas un bon instrument de blanchiment d'argent étant donné la stature actuelle des trois piliers évoqués ci-dessus.

– Kunal Bhasin, associé et co-responsable, Cryptoactifs et Blockchain CoE, KPMG

Q. De quels éléments fiscaux les investisseurs doivent-ils être conscients ?

Les investisseurs doivent faire attention à savoir s’ils ont ou non réalisé ou non des gains ou des pertes sur leurs comptes de trading crypto. Chacune comporte des implications uniques qui pourraient avoir un impact considérable sur la prochaine année fiscale.

Gains réalisés - Si vous avez réalisé des gains en vendant des actifs numériques cette année, assurez-vous de mettre suffisamment d'argent de côté pour payer vos impôts sur les plus-values ​​en avril prochain. Les tranches d’imposition varient selon les individus. Soyez prudent lorsque vous réinvestissez le produit de transactions qui vous ont rapporté beaucoup d’argent. Vous devrez payer des impôts et si vos nouveaux investissements perdent une grande partie de leur capital, vous ne pourrez T couvrir votre future facture fiscale.

Gains non réalisés – KEEP à l’esprit que la crypto est volatile et que la fin de l’année civile étant si proche, il peut être avantageux pour vous de retarder la vente de vos gagnants jusqu’en 2024, en fonction de votre situation. En effet, tous les gains réalisés en 2023 sont soumis à des impôts sur les plus-values ​​dus en avril 2024. Si vous attendez seulement une semaine et vendez, les impôts n'auront T besoin d'être payés avant avril 2025. Cela signifie que vous êtes libre de réinvestir et d'obtenir un rendement. pour une année supplémentaire. La possibilité de Compound les intérêts dans cet espace pourrait être extrêmement bénéfique si vous attendez la nouvelle année.

Pertes réalisées – Les pertes cryptographiques réalisées peuvent être compensées par d’autres plus-values. KEEP à l'esprit que vos pertes peuvent être reportées indéfiniment sur les années futures et que, même si les pertes compensent principalement les gains en capital, elles peuvent être utilisées pour compenser le revenu ordinaire de votre travail (jusqu'à 3 000 $ par an).

Pertes non réalisées – Les pertes non réalisées constituent actuellement un avantage unique pour les investisseurs en cryptographie. Pour les actions, les obligations, les ETF et les fonds communs de placement, les investisseurs sont soumis à ce que l’on appelle la règle de la vente fictive. Cela signifie que si vous vendez à perte un de ces titres, vous devez attendre 30 jours avant de pouvoir le racheter. Cette règle ne s’applique pas encore aux crypto-monnaies. Si vous possédez un actif numérique avec une perte latente, il s’agit d’une option de vente et de rachat immédiat. Le report de cette perte en capital (appelé récolte de pertes fiscales) peut être extrêmement bénéfique même si vous ne pouvez T la compenser par un gain cette année. Notez qu'avec les frais de change, les dérapages et la volatilité générale du marché, vous ne garantirez T que vous aurez le même nombre d'unités lors de votre rachat. Jusqu’à ce que cette règle soit appliquée aux crypto-monnaies, c’est un avantage dont seuls les détenteurs directs bénéficieront. Les détenteurs d’ETF Bitcoin au comptant seront tenus de respecter les règles de vente car ils détiendront un titre et non un actif numérique.

– Bryan Courchesne , PDG, DAIM

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